L’infertilité est une maladie du système reproducteur masculin ou féminin, définie par l’incapacité d’obtenir une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés. Elle peut entraîner une détresse majeure, de la stigmatisation et des difficultés financières, affectant le bien-être mental et psychosocial des personnes concernées. Aussi, il est important de distinguer l'infertilité de la stérilité qui elle, fait référence au caractère potentiellement définitif d’une infertilité.
Plusieurs personnes sont touchées par l’infertilité au cours de leur vie. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en 2023, en moyenne 17,5 % de la population adulte, soit environ une personne sur six dans le monde était touchée par l’infertilité. Ces chiffres varient peu d’une région du monde à l’autre, faisant de l’infertilité un problème majeur de santé dans tous les pays et dans toutes les régions du monde. Ceci explique le besoin urgent d’accroître l’accès à des soins de fertilité abordables et de bonne qualité pour ceux qui en ont besoin.
Dans bon nombre de pays Africains, très souvent, et sans surprise, ce sont les femmes qui sont blâmées de l’absence d’enfant. Pourtant des responsabilités dans les problèmes d’infertilité sont partagées. Les femmes et hommes sont en cause dans 40 % des cas chacun, et dans les 20 % de cas restants, les deux personnes du couple rencontrent des difficultés à concevoir. Une situation aussi parfaitement comparable aux autres régions du monde. Mais les causes d’infertilité, elles, sont spécifiques au continent.
On parle d'infertilité primaire lorsqu’il n'y a pas eu d’enfants auparavant et d'infertilité secondaire quand le couple a déjà eu des enfants ou des grossesses. L’infertilité peut être idiopathique ou pathologique. On parle d’infertilité idiopathique lorsque ses causes sont méconnues et d’infertilité pathologique quand ses causes peuvent être connues. Dans plusieurs pays Africains, la première cause d’infertilité pathologique chez les femmes, ce sont les trompes bouchées en raison d’infections sexuellement transmissibles mal soignées, d’avortements pratiqués hors milieu médical ou pour le cas d’infertilité secondaire, d’accouchements dans des conditions génératrices d’infections. Et chez les hommes, on note les causes environnementales (pollution, exposition à des produits toxiques, etc.) aggravées par des infections latentes ou mal soignées. Ces causes jouent un rôle important dans la dégradation de la qualité du sperme. Il en résulte une anomalie des spermatozoïdes et dans des cas graves une “azoospermie”, c’est-à-dire une absence totale de spermatozoïdes dans le sperme.
Malgré l’ampleur et l’acuité du problème, les solutions pour la prévention, le diagnostic et le traitement de l’infertilité, y compris les technologies de procréation assistée telles que la fécondation in vitro (FIV) restent insuffisamment financées et sont souvent peu connues et inaccessibles en raison des coûts élevés, de la stigmatisation sociale et de l’offre limitée. Jusqu’à présent en 2024, dans la plupart des pays, les traitements de l’infertilité sont en grande partie financés directement par les patients, et entraînent fréquemment des dépenses exorbitantes loin de la portée des populations pauvres se trouvant majoritairement en Afrique.
L’importance de ces coûts empêche souvent les gens d’accéder aux traitements adéquats et peut même les précipiter dans la pauvreté. En plus de la précarité des moyens, il y’a aussi l’insuffisance des spécialistes de la question et des infrastructures de soins. L’offre des soins est largement inférieure à la demande. En plus, les croyances, les us et les coutumes font que beaucoup de familles évoquent des causes surnaturelles. Pour beaucoup de femmes, surtout en zone rurale, le premier recours pour avoir un bébé, c’est Dieu ou le marabout. Ce qui est favorisé, il faut le reconnaitre par le manque d’éducation sur la question et la précarité financière de ces populations. De ce fait, de meilleures politiques, une meilleure éducation des populations sur la question et un meilleur financement public peuvent améliorer considérablement la perception de l’infertilité et l’accès à son traitement.
1. Discuter des solutions qu’apporte la médecine naturelle Africaine au problème de l’infertilité
2. Discuter et proposer des mécanismes pour une meilleure prise en compte de la question de l’infertilité et une meilleure adoption des solutions de la médicine naturelle Africaine par les gouvernants et les populations.
1. L’infertilité et ses causes et conséquences
2. L’apport de la médecine naturelle Africaine dans le traitement de l’infertilité
3. Les Obstacles, opportunités et pistes de solutions pour accroitre l’apport et l’acceptation des solutions de la médecine naturelle Africaine dans le traitement de l’infertilité.